top of page

La Terre Ferme

(The Firm Land)

Ce film a été réalisé avec le soutien de Hubert Bals fund, festival international de film de Rotterdam et de Fond Sud, Ministère des affaires étrangères françaises et du CNC.

Dans un village isolé au bord de l’Océan indien, où sévit une épidémie de SIDA, un homme surgit de la mer, à la recherche de la terre ferme…

 

Il raconte l’histoire d’un village de pêcheurs atteint par une mystérieuse maladie…

​

 

Dans la capitale, leurs pistes se brouillent et ils s’abandonnent au hasard des rencontres… Une vieille aristocrate ruinée et mélancolique organise un dîner en leur honneur…

​

C’est une fable sur la fuite du temps et les espoirs de l’homme, hanté par la solitude et la mort.

Alors que la mort frappe, une délégation de villageois s’organise pour se rendre dans la capitale afin de demander l’aide du gouvernement. Mais se jugeant incapables de plaider leur cause directement auprès des autorités, ils décident d’aller recruter des intermédiaires, des gens de lettres, des savants…

Participation aux festivals

International Film Festival of Rotterdam (January 2009), Spectrum section

« La corruption et la bureaucratie des gouvernements, mais aussi le portrait humain d'une ville indienne vaste et vivante sont au centre de cette histoire:

 

Une allégorie romantique et douce qui vise à montrer l'universalité de la souffrance des pauvres dans le monde entier. La force de l'esprit humain pour transcender les circonstances sociales et matérielles. »

International Film Festival of Seattle 

« Combinant un humour espiègle et une poésie visuelle, l'Iranien Chapour Haghighat introduit une poignée de personnages intrigants avant de révéler comment ils s'intègrent dans son histoire-dans-une-histoire. Un homme d'âge moyen regarde l'océan, une jeune femme regarde dans un miroir et une vieille femme regarde par la fenêtre. Un voyageur de commerce arrive sur la terre ferme d'un village indien sans nom où sa conversation avec un client potentiel met les personnages en contexte. Il raconte une maladie incurable que le saint homme blâme de la luxure, de sorte que le spiritualiste envoie six hommes de cœur dans la ville pour chercher un remède, une tâche qui s'avère aussi absurde qu'insurmontable.

 

A l'instar des films du réalisateur et vidéaste sénégalais Ousmane Sembène, le cinéaste français Haghighat ne dit jamais au public quand il peut les montrer avec des visuels lucides. Il fustige l'indifférence bureaucratique (pense le Fonds monétaire international) en même temps qu'il exalte la capacité de ces simples paysans, représentés principalement par des acteurs non professionnels, à déjouer, ou du moins à survivre, les incompétents mondains qui leur barrent la route. Ivre de l'art de la narration, Haghighat imprègne sa parabole d'empathie, d'enchantement et de précieux moments de grâce. »

Museum of Modern Art of NewYork

« Une indignation morale tranquille et une compréhension compatissante de la cruauté humaine et de la folie - qui rappelle les films d'Abderrahamane Sissako. »

Film from the south festival (Oslo)

 "A quietly effective, simply told parable of resistance to the heartlessness of the state, Chapour Haghighat’s “The Firm Land” celebrates traditional community values even as it records their decline. The helmer’s concern for the dispossessed, last evidenced in 2005’s “The Nightly Song of the Travelers,” is restated here in a warmly human item about villagers adrift in the big city that could find a foothold at the occasional fest.

​

AIDS, though it is not named as such, has come to an Indian coastal community. Six men are chosen to go to the city to seek medical help, but are met there with indifference, apart from a group of boys, a professor and an elderly, ailing aristocrat — none of whom can help. The pic affectionately smiles at the group’s confusion while reminding that the human spirit can survive state attempts to suppress it, creating an air of gentle affirmation in the face of humiliation. Characterization is slim, with no one figure standing out, but this is presumably part of the pic’s message of brotherhood. Lensing wonderfully foregrounds the telling detail, particularly in the urban scenes."

​

 Variety

19th FILMS FROM THE SOUTH FESTIVAL

 "Haghighat gives his film a documentary style, with amusing and to-the-point elements of a cinematic meta-perspective. This includes a use of self-reflexive devices like visible microphones and people addressing the camera, as if we are witnessing the news or an interactive documentary. Haghighat plays around with the medium, and also gives a cautious but comical comment on spectacular blockbusters from both Hollywood and Bol- lywood.The Firm Land puts entirely different human and cinematic elements in the centre, and thus becomes a tender-hearted film about hope and warmth.​"

bottom of page